Qui a dit que le télétravail de l’étranger était une impossibilité ? Selon une récente enquête, déjà 35 % des chefs d’entreprise français s’y montrent favorables. Et plusieurs entreprises innovantes, à commencer par Jobgether, en constituent déjà l’écosystème.
Il y a toujours deux manières de rendre compte des chiffres d’une enquête. Pour les adeptes de la bouteille à moitié vide, ces derniers ne seront jamais assez bons. Pour les autres, adeptes d’une vision plus positive (la bouteille à moitié pleine), le regard posé permet souvent d’élargir les perspectives et d’y déceler, en filigrane, les tendances incontournables qui marqueront le futur.
La preuve avec l’étude sur le télétravail à l’étranger réalisée par l’institut Opinionway pour la société Remoters. 409 chefs d’entreprise de plus de 20 salariés ont été interrogés à ce sujet. Certes, 60 % d’entre eux estiment qu’il est impossible de donner à leurs collaborateurs la possibilité de pratiquer le télétravail s’ils sont situés en dehors des frontières de la France. Mais s’arrêter à ce chiffre pour balayer le sujet d’un revers de la main serait incontestablement faire fausse route.
Télétravail depuis l’étranger : déjà un bon niveau d’acceptation
Alors que le télétravail vient tout juste de s’inscrire dans la normalité, le fait que 35 % des répondants affirment comme étant possible le télétravail depuis l’étranger (et que 14 % confirment même que cette option est déjà mise en place au sein de leur organisation), constitue déjà un niveau d’acceptation remarquable.
« Ce sont des résultats auxquels nous ne nous attendions pas, affirme à Jobgether Damien Corchia, co-fondateur de Remoters qui propose aux télétravailleurs les logements à l’étranger adaptés à leurs besoins. Malgré tous les débats autour du télétravail, les résultats de notre enquête montrent que les mentalités sont incontestablement en train de changer. Les dirigeants sont de plus en plus nombreux à proposer à leurs collaborateurs des réponses modernes à leurs aspirations. »
Quant aux opposants au télétravail depuis l’étranger, ils justifient leur position en faisant état de leurs inquiétudes concernant la qualité du travail des collaborateurs. 25 % craignent une perte de productivité et 17 % le manque de contrôle et d’accompagnement des télétravailleurs.
Il est vrai qu’un tel mode d’organisation réclame de repenser les process dans des domaines clés et fait surgir de nombreuses questions autour de thématiques essentielles comme : le recrutement à l’international et les barrières juridiques qui lui sont liées, la politique salariale à appliquer ou bien encore la dissolution possible de la culture d’entreprise.
Pour autant, des solutions existent. Ainsi, dans les faits, l’écosystème du télétravail depuis l’étranger se met en place. Remoters en est un exemple dans le domaine du logement.
Jobgether, pièce centrale d’un nouvel écosystème
On le voit également avec Jobgether. La société, qui fonctionne en 100 % full remote et dont les équipes sont dispersées sur plusieurs continents, propose un moteur de recherche d’emplois basé sur l’IA et spécialisé dans les emplois à distance et flexibles. Il permet à des personnes qualifiées de trouver et de postuler à un emploi qui correspond à leur mode de vie en quelques clics, tout en donnant aux entreprises la possibilité de se démarquer en mettant en avant les détails de leurs politiques en matière de travail flexible.
« Cette approche du travail a non seulement un impact positif sur le bien-être physique et mental des professionnels et les aide à atteindre un équilibre travail-vie plus sain, mais aide également les entreprises à accéder un vivier de talents plus large et plus diversifié. Chez Jobgether, nous voyons le travail à distance comme une opportunité de globaliser le marché de l'emploi. C'est la possibilité pour chacun d'accéder à un emploi partout dans le monde, mais aussi de réduire les inégalités », explique Juan Bourgois, co-fondateur de l’entreprise, lui-même basé en Belgique.
Actuellement, Jobgether propose 10 000 emplois dans environ 1 000 entreprises axées sur la flexibilité, y compris des startups, des scale-ups et des licornes. « Pour les talents à la recherche d'un emploi, la flexibilité - la capacité de choisir où, quand et comment vous travaillez - devient le facteur le plus important », précise Arnaud Devigne, co-fondateur de Jobgether qui, lui, vit en France.
La liste des entreprises présentes sur Jobgether ne cesse d’ailleurs de s’allonger. La preuve que le télétravail depuis l’étranger est déjà une réalité.