Assurer l’adéquation la plus parfaite possible entre offre et demande d’emploi est désormais possible grâce à la technologie du job matching. Comment ça marche ? Nos explications.
Est-ce le futur de la recherche d’emploi ? En tout cas, cela y ressemble furieusement. Le job matching marque tous les jours des points supplémentaires, tant est s’y bien qu’il n’est pas difficile d’imaginer un avenir proche où la méthode ringardisera définitivement, les techniques actuelles employées pour proposer (côté entreprises) et dénicher (côté candidats) un job.
Le job matching, mais qu’est-ce-que c’est ?
Il s’agit d’un système, basé sur un ensemble d’algorithmes, qui va assurer l’adéquation la plus parfaite possible entre l’offre et la demande d’emploi. En clair, cela veut dire que la technologie permet de sélectionner le meilleur job pour le candidat, et le meilleur candidat pour l’entreprise. Pour le premier, il n’y a donc plus besoin de parcourir des centaines d’offres, et pour l’organisation, il n’est plus nécessaire de filtrer des centaines de CV, tâche chronophage et sans valeur ajoutée par définition, avant de tomber sur le profil idéal. Le système se charge d’établir automatiquement la correspondance, dépassant, et de loin, en efficience les méthodes encore employées majoritairement aujourd’hui, mais qui, toutes, ont atteint leurs limites.
Car quelles sont les options pour le candidat ?
- S’adresser à un recruteur ? L’attente peut être bien longue entre le moment où l’on réactualise son CV et celui où l’on sera effectivement contacté.
- Passer via un Job Board ? Cela oblige à parcourir des centaines d’annonces avant de postuler. Avec pour seule récompense, dans l’immense majorité des cas, de faire partie des 600 autres candidats qui ont effectué la même démarche, qui restera, pour pratiquement tous, sans suite
.Et pour les entreprises, les systèmes actuels ne sont guère plus avantageux.
Aujourd’hui, recruter via LinkedIn qui est l’outil le plus utilisé, n’est pas simple. Soit le bon candidat n’est pas visible, soit le recruteur doit faire face à plusieurs centaines de candidatures pour 1 poste, procédé fastidieux s’il en est. De plus, le défi financier reste considérable. Oui un recrutement coûte cher, 7.000 euros en moyenne, soit 15 à 30 % de la rémunération annuelle.
Mais le job matching va progressivement permettre de pallier à l’ensemble de ces écueils.
Et pas qu’en théorie. De jeunes pousses ont déjà lancé leur propre plateforme. Certaines, comme Hired.com ou Talent.io se sont spécialisées dans le domaine des Tech. D’autres, comme Jobgether.com, sont plus généralistes. Toutes, en tout cas, peuvent servir à illustrer tous les avantages du job matching.
Avec le job matching, seuls les profils pertinents sont, de plus, pris en compte, tant sur la base des compétences durs des candidats, mais aussi d’autres critères comme les valeurs portées par ces derniers, la personnalité, ou bien encore les soft skills qui prennent une importance toujours croissante et forment la base du travail d’une société comme Assesfirst, précurseur dans le domaine du recrutement via les soft skills.
Au final, avec le job matching, le candidat n’aura plus à postuler. C’est l’IA qui s’en chargera pour ce dernier, en se basant sur son profil et l’ensemble des éléments qui le compose.
Dans ces conditions, affirmer que le job matching incarne l’avenir relève pratiquement de l’évidence puisqu’il ne présente que des avantages, tant du point de vue du candidat que de celui de l’entreprise en alliant simplicité d’utilisation et efficacité opérationnelle. Un système win-win désormais parti à la conquête du monde du recrutement.